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"Kia Orana" de Rarotonga
30 juin 2010

Le défi de faire de randonnée à travers les volcans anciens

Je me suis levée avec un peu d’enthousiasme et de peur pour le jour où nous avons décidé de faire de randonnée à travers les volcans anciens, pour arriver à l’autre côté de l’île. 

Le signe pour le sentier

Le propriétaire de la maison où nous logions avait offert de nous déposer au pied de montagne qui était trois kilomètres de la rue principale (une offre très appréciée), et de nous expliquer la meilleure stratégie pour faire la randonnée.  Nous sommes parties à 9 heures du matin pour entreprendre le défi avant la chaleur commençait à être un peu trop fatigante. 

Nous en train d’appliquer d’insectifuge, avant les moustiques allaient nous dévorer, bien cachés dans la richesse de la végétation, attendant leur proie. 

Il nous a donné beaucoup de conseils, comprenant;

  1. Il faut se méfier de Pa parce qu’il enlève assez souvent les flèches qui soulignent le chemin (pour que tous les touristes ne puissent pas le faire seuls alors ils le payent pour être leur guide !) alors il faut faire attention qu’on ne se perde pas

  2. Quand le chemin devise en deux, le chemin à droit est beaucoup plus facile que l’autre

  3. Quand on arrive à la cascade, s’il n’y a pas de l’eau, il faut vite bouger avant d’être mangé par les moustiques

La fleur d’arbre des bananes.  La saison de récolte n’était pas encore arrivée. 

Après la première heure je pouvais bien comprendre pourquoi il est conseillé de commencer à ce côté !  Seulement la pensée de descendre par là me faisait un peu peur, parce que pour monter on devait presque grimper à la montagne, grâce aux racines, qui était assez difficile quand même !  Ce jour-là il faisait tellement chaud, et après être monté un peu, l’air était si dense qu’il était difficile de respirer, alors nous avons dû arrêter pour une poignée des pauses assez souvent pour prendre un peu d’air. Mais toujours bien avant le temps indiqué, nous sommes arrivées au «Needle» où nous avons eu le plaisir de rencontrer . . . Pa.

Nous étions en train de regarder la vue magnifique quand on a vu un homme que j’étais sure venait directement d’il y a 500 ans !  Il n’était habillé que dans un pagne orange avec les pieds nus, mais aussi on ne peut pas oublier les feuilles qui ornaient ses chevilles et ses hauts du bras.  Nous ne savions pas à quoi penser !  On lui a écouté un peu de ses histoires bizarres puis nous sommes parties pour créer une plus grande distance entre nous et ses 20 clients.  Nous avons presque oublié les conseils qui nous ont été donnés, quand on pensait que le chemin devenait de plus en plus petit !  Mais nous nous sommes vite rendues compte que nous avons manqué une flèche, et nous sommes revenues sur nos pas. Après avoir trouvé une dizaine d’écrivisses bruns dans les ruisseaux, quelques bonnes chutes qui résultaient avec plein de boue partout, et une conversation sympa avec un couple qui venait de Nouvelle-Zélande aussi, nous sommes parvenues à la cascade.   C’était seulement une courte promenade pour arriver au magasin pour acheter une crème glacée bien méritée, et pour prendre le bus de nous déposer chez nous. 

La vue de la mer.  La couleur de la mer et celle du ciel se confond. 

Nous sommes sorties le soir pour aller danser en ville (avec le petit peu d’énergie qui restait !) avec l’intention de retourner avec le dernier bus à minuit.  Mais . . . quand on attendait le bus, quelques jeunes Rarotongiens nous ont demandé ce que nous faisions.  Un peu confus, nous avons répondu simplement « Attendant le bus ».  Ils ont tous rigolaient comme c’était une grande blague, en nous informant que le dernier bus est parti une heure auparavant !  Un peu abattu parce qu’il n’y avait pas de taxis, nous avons commencé le 16 kilomètre «promenade» pour retourner chez nous. On ne marchait que pendant une dizaine de minutes, quand deux grandes dames Rarotongiennes nous ont demandé si elles pouvaient nous déposer quelque part.  Nous avons sauté dans la voiture en espérant qu’elles allaient nous déposer un peu plus loin dans la rue, mais après nous avons dit que nous étions des Néo-Zélandaises, elles ont tout de suite répondu « Nous vous déposer chez nous ».  Le peuple ici est tellement gentil qu’il est difficile de ne pas les aimer !

Nous, dans la chaleur du soleil, un peu en sueur, fatiguées mais heureuses et souriantes !

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