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"Kia Orana" de Rarotonga

1 juillet 2010

À bientôt Rarotonga !

Notre temps à Rarotonga a passé beaucoup trop vite ! De toutes les choses que nous avons faites, nous avons toutes voulu retourner au «Fruits of Rarotonga» pour faire pour la dernière fois de plongée libre et dire au revoir aux petits poissons.  Il faisait beau chaque jour de nos vacances mais pour notre dernier jour sur l’île, le ciel n’a pas seulement décidé de pleuvoir mais de pleuvoir comme je n’ai jamais vu ! La pluie a commencé quand on vient de sortir de l’eau, et on s’est vite réfugié sous l’arrêt de bus.   

On a retourné à la maison avec pas grand-chose à faire alors on a passé la journée en jouant de «Buy» et regardant les petits bassins qui formaient dans le jardin. 

Mais bientôt la soirée a passé aussi, et à 11 h il fallait prendre nos gros sacs et aller à l’aéroport.  J’avais la chance parce que je pouvais dormir pendant presque le vol entier !  On est arrivé à Auckland à 4 30 h du matin et parce que je ne devrais plus porter mon bikini pour plusieurs mois, je croyais que je pouvais avoir de McDo pour le petit-déjeuner !

On a pris le prochain vol pour Christchurch (on était sur le même avion que les filles de «New Zealand’s Next Top Model» !) où j’ai dormi la nuit pour se rétablir du décollage horaire et le lendemain je me suis conduite chez moi. 

Alors voilà, l’histoire de mes vacances magnifiques à Rarotonga !  Si vous cherchez une vacance relaxante avec de l’eau bleu et le sable blanc et des personnes tellement sympathiques, Rarotonga est le choix parfait ! 

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30 juin 2010

Le défi de faire de randonnée à travers les volcans anciens

Je me suis levée avec un peu d’enthousiasme et de peur pour le jour où nous avons décidé de faire de randonnée à travers les volcans anciens, pour arriver à l’autre côté de l’île. 

Le signe pour le sentier

Le propriétaire de la maison où nous logions avait offert de nous déposer au pied de montagne qui était trois kilomètres de la rue principale (une offre très appréciée), et de nous expliquer la meilleure stratégie pour faire la randonnée.  Nous sommes parties à 9 heures du matin pour entreprendre le défi avant la chaleur commençait à être un peu trop fatigante. 

Nous en train d’appliquer d’insectifuge, avant les moustiques allaient nous dévorer, bien cachés dans la richesse de la végétation, attendant leur proie. 

Il nous a donné beaucoup de conseils, comprenant;

  1. Il faut se méfier de Pa parce qu’il enlève assez souvent les flèches qui soulignent le chemin (pour que tous les touristes ne puissent pas le faire seuls alors ils le payent pour être leur guide !) alors il faut faire attention qu’on ne se perde pas

  2. Quand le chemin devise en deux, le chemin à droit est beaucoup plus facile que l’autre

  3. Quand on arrive à la cascade, s’il n’y a pas de l’eau, il faut vite bouger avant d’être mangé par les moustiques

La fleur d’arbre des bananes.  La saison de récolte n’était pas encore arrivée. 

Après la première heure je pouvais bien comprendre pourquoi il est conseillé de commencer à ce côté !  Seulement la pensée de descendre par là me faisait un peu peur, parce que pour monter on devait presque grimper à la montagne, grâce aux racines, qui était assez difficile quand même !  Ce jour-là il faisait tellement chaud, et après être monté un peu, l’air était si dense qu’il était difficile de respirer, alors nous avons dû arrêter pour une poignée des pauses assez souvent pour prendre un peu d’air. Mais toujours bien avant le temps indiqué, nous sommes arrivées au «Needle» où nous avons eu le plaisir de rencontrer . . . Pa.

Nous étions en train de regarder la vue magnifique quand on a vu un homme que j’étais sure venait directement d’il y a 500 ans !  Il n’était habillé que dans un pagne orange avec les pieds nus, mais aussi on ne peut pas oublier les feuilles qui ornaient ses chevilles et ses hauts du bras.  Nous ne savions pas à quoi penser !  On lui a écouté un peu de ses histoires bizarres puis nous sommes parties pour créer une plus grande distance entre nous et ses 20 clients.  Nous avons presque oublié les conseils qui nous ont été donnés, quand on pensait que le chemin devenait de plus en plus petit !  Mais nous nous sommes vite rendues compte que nous avons manqué une flèche, et nous sommes revenues sur nos pas. Après avoir trouvé une dizaine d’écrivisses bruns dans les ruisseaux, quelques bonnes chutes qui résultaient avec plein de boue partout, et une conversation sympa avec un couple qui venait de Nouvelle-Zélande aussi, nous sommes parvenues à la cascade.   C’était seulement une courte promenade pour arriver au magasin pour acheter une crème glacée bien méritée, et pour prendre le bus de nous déposer chez nous. 

La vue de la mer.  La couleur de la mer et celle du ciel se confond. 

Nous sommes sorties le soir pour aller danser en ville (avec le petit peu d’énergie qui restait !) avec l’intention de retourner avec le dernier bus à minuit.  Mais . . . quand on attendait le bus, quelques jeunes Rarotongiens nous ont demandé ce que nous faisions.  Un peu confus, nous avons répondu simplement « Attendant le bus ».  Ils ont tous rigolaient comme c’était une grande blague, en nous informant que le dernier bus est parti une heure auparavant !  Un peu abattu parce qu’il n’y avait pas de taxis, nous avons commencé le 16 kilomètre «promenade» pour retourner chez nous. On ne marchait que pendant une dizaine de minutes, quand deux grandes dames Rarotongiennes nous ont demandé si elles pouvaient nous déposer quelque part.  Nous avons sauté dans la voiture en espérant qu’elles allaient nous déposer un peu plus loin dans la rue, mais après nous avons dit que nous étions des Néo-Zélandaises, elles ont tout de suite répondu « Nous vous déposer chez nous ».  Le peuple ici est tellement gentil qu’il est difficile de ne pas les aimer !

Nous, dans la chaleur du soleil, un peu en sueur, fatiguées mais heureuses et souriantes !

28 juin 2010

Mon endroit préféré : la plage !

On a commencé le jour avec un grand petit-déjeuner des crêpes avec la papaye et les bananes au «Yellow Hibiscus» alors nous étions prêtes pour une longue journée à la plage. 

Sophie et son petit-déjeuner des crêpes avec la papaye et les bananes.  Miam miam !

Cependant les nuages ont vite apparu.  En voulant s’échapper du vent, on a décidé d’essayer de croiser la lagune, pour se bronzer sur la toute petite île 200 mètres de l’île principale qui était protégeait du vent à cause des arbres.  Il y avait les bateaux qui ont déposé les touristes sur l’île, mais en pensant qu’il n’était pas très loin, nous sommes parties pour le faire nous-mêmes!  Les premières quelques minutes n’étaient pas trop difficiles, il fallait juste prendre garde pour qu’on ne marche pas sur les holothuries !  Quand l’eau devenait de plus en plus profond, il fallait mettre nos sacs sur nos têtes et avancer lentement.  Mais dans une dizaine de minutes, nous sommes arrivées à notre petite île de paradis. 

Nous avec nos sacs sur nos têtes !  À moment donné l’eau devient de plus en plus profonde.  Ne vous en faites pas !  On ne va pas se noyer ! La distance totale entre les deux îles, environ 500 mètres.  Et la plage sur l’île, très calme et jolie!  Un endroit préféré pour nous

Il faisait tellement chaud là-bas, il n’y avait même pas une brise !  Mais quand on devenait trop chaud on pouvait aller se détendre dans l’eau, c’était parfait !  On passait toute la journée dans notre petit monde incroyable, en dormant, nageant et lisant et nous ne pouvons pas résister de retourner le lendemain pour faire exactement la même chose ! 

27 juin 2010

Explorant l'île

C’était notre dernier jour avec la toute petite voiture, alors le plan était de voir beaucoup d’attractions autour de l’île, avant qu’il ne soit nécessaire de la remplacer avec le bus ! Notre première destination ; bien sur une plage pour faire un peu de plongée libre !

Nous et notre petite voiture.  Moi j’ai été le chauffeur prédestiné de cette bagnole

Beaucoup de monde nous a suggéré qu’il fallait aller à la plage à côte d’un petit magasin «Fruits of Rarotonga» parce que c’est le meilleur endroit pour faire de la plongée libre.  Nous sommes arrivées assez tôt, mais ce jour-là le vent était assez fort, cependant poussées par un désir ardent de l’essayer, nous sommes toutes entrées dans l’eau.  Le nombre de poissons là-bas était impressionnant !  On nageait tout le temps avec les poissons, ils étaient partout !   Il y avait les tous petits poissons qui avaient le courage de venir assez près, qui essayaient même de me manger !  Quelquefois on trouvait des bancs d’à peu près cents poissons, d’une espèce de poisson blanc avec une rayure rouge, et on pourrait nager au centre, et filles et poissons continuaient à nager ainsi sans aucun autre intérêt… Il y avait beaucoup plus d’espèces différentes à cet endroit de l’île, ce fut une expérience incroyable !   Cependant, le vent a continué, a augmenté, et quelques vagues m’ont poussée vers un grand roc de corail, et comme je ne suis pas une nageuse très forte, avec quelques blessures sur mes jambes, j’ai dû partir. 

Avant de faire de plongée libre près de «Fruits of Rarotonga». On peut voir dans la distance la fin de lagune où les vagues crashaient contre le corail

On a pris les douches, et puis nous avons continué de nouveau avec notre découverte de l’île.  Nous avons changé de direction quand on a vu une rue qui allait nous prendre vers le centre de l’île et on a eu l’occasion de voir le côté de l’île où les touristes ne vont pas d’habitude.  La plupart des gens du coin n’habitent pas sur la rue principale près de la plage, mais plutôt dans les rues plus lointaines.  C’était très intéressant de voir leurs maisons et les jardins, et partout où il y avait des enfants qui jouaient près de la rue, ils criaient d’une vois joyeuse «Kia Orana», ce qui veut dire «Je te souhaite vie éternelle» dans le langage maori des îles Cook. Il y avait des maisons d’une taille moyenne, mais aussi les très petites, construites avec des morceaux de tôle ondulée, ce qui était un peu triste de voir.  Mais quelque chose qui m’a vraiment choquée, qui était tout à fait différent de ce que j’ai déjà vu, c’était le fait que la plupart des maisons avaient des pierres tombales dans le jardin.  Parfois, c’était seulement une ou deux, mais aussi cinq, six ou même beaucoup plus, toujours décorées avec plein de fleurs, ce qui montre l’importance des fleurs dans leur culture. 

Des maisons des Rarotongiens et la végétation prédominante ; les palmiers.  Le coût pour apporter les matériaux de la Nouvelle-Zélande est assez cher alors beaucoup de maisons sont construites un peu différent.  Et une rue de campagne de l’intérieure dans l’île. 

Nous avons vu les fermes avec le taro, les mangues et les bananes, et on a comptait deux chevaux et cinq vaches vus pendant notre excursion.

Un «champ» de taro http://fr.wikipedia.org/wiki/Colocasia_esculenta 

En continuant autour de l’île, on est arrivé à l’hôtel Sheraton, mais cet endroit a une histoire que j’ai eu du mal à croire au débout.  Quand on est arrivé ma première impression fut que c’était un hôtel de fantôme, la sensation bizarre d’être revenu sur la terre après l’extinction extinction de la race humaine. Tout était plus ou moins terminé, quand on est allé dans les chambres, il y avait même des traces de rideaux qui avaient résisté l’attaque des éléments.  On a trouvé la piscine ancienne et j’ai dû la montrer à mon amie parce qu’elle pensait que c’était un étang !  On a regardé autour tous les bâtiments et on a été tellement fasciné qu’on a revu l’histoire sur l‘Internet après à la maison.   On a appris que cet hôtel de quatre étoiles avec un terrain de golf allait être le plus grand hôtel dans les îles Cook et aussi le premier d’avoir une marque luxueuse.  Une entreprise italienne a commencé la construction en 1990 avec le financement d’une banque qui faisait partie du gouvernement italien, et le gouvernement des îles Cook a garanti l’emprunt.  Mais après quelques années, la part du lion de 60 millions dollars a disparu dans un trou, créé par la mafia.  Le projet a été fini en proportion de 80% quand on a arrêté l’argent et la dette entière du gouvernement est devenue 122 millions dollars ; la moitié de la dette du gouvernement !  Beaucoup de personnes ont essayé de continuer le projet, mais personne n’a réussi jusqu’au présent. 

Un peu envahi par la végétation !

Anna qui vient de voir l’étang !

À l’intérieure d’une chambre.  On peut même voir les prises de courant.

Ensuite, nous sommes parties de cet hôtel bizarre pour nous rendre au plus grand avion qui visite cette petite île, chaque dimanche à trois heures et demi de l’après-midi.  L’aéroport à Rarotonga est assez spécial.  Il y a une rue juste avant le début de la piste d’atterrissage, alors on peut assister au spectacle aérien de l’autre côté de la rue, chaque fois que les avions passent par là.  On attendait pendant une vingtaine de minutes, quand, au bout de la piste on pourrait voir le clignotement des lumières.  On regardait l’avion qui approchait et puis, pendant 3 secondes, l’avion était plus ou moins 10 mètres au-dessus de nos têtes.  Nos cheveux étaient hérissés à cause du vent, et on ne pouvait entendre rien d’autre que le bruit du moteur et les pensées dans nos têtes, c’était tellement bizarre et chouette en même temps !

L’avion qui s’approche ; un grand oiseau en métal ! Au-dessus de nos têtes !  On peut voir à quel point il est grand !

En bonne humeur de notre jour plein d’aventure, nous sommes retournées chez nous pour jouer un peu de «Buy», un jeu de cartes, et boire un bon cocktail. 

Sophie et un arbre bizarre qu’on a trouvé.  Un collier végétal qui n’est pas prêt-à-porter !  Par contre la fleur rouge à l’oreille lui va très bien. 

26 juin 2010

Le marché et « Island Night »

Nous nous sommes levées très tôt le matin pour aller au marché.  À huit heures, nous avons sauté dans la voiture et sommes parties pour aller découvrir les spécialités de l’île. Il me semblait que tout le monde dans l’île était là ce matin !  Nous avons décidé notre stratégie de tout regarder puis décider ce qu’on allait acheter.  Il y avait plein de choses ; les colliers et bracelets, les fleurs fausses pour les cheveux, les petits trucs comme souvenirs, les sarongs, le lait de coco, les pâtisseries spéciales de l’île surtout avec le noix de coco et la banane, et pleins d’autres choses à acheter et manger.  Nous avons voulu vraiment connaître tout ce que l’île pouvait nous offrir alors nous avons acheté du lait de coco.  J’ai regardé avec étonnement la force physique de la vendeuse quand elle a pris un très grand couteau et a coupé un tout petit trou au dessus du noix de coco juste assez grand pour mettre une paille.  Le goût était tout à fait bizarre, pas comme j’imaginais, et pas du tout comme j’ai déjà mangé.  Le lait a eu le goût un peu comme du lait gazeux très dilué avec un tout petit peu un goût de noix de coco.   Je ne pouvais pas même décider si j’aimais ou pas, c’était tellement bizarre ! 

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Sophie, moi et Anna, au marché, avec nos noix de cocos !

Puis, nous sommes allées investiguer les sarongs.  Tout était très beau, avec plein de choix de couleurs et de motifs.  On n’a pas aimé la quantité de marchandise qui juste était venue de Chine ou de quelque région d’Asie et qui n’était pas vraiment venue de l’île, ou n’était pas fabriquée par des Rarotongiens.  Ces produits étaient étalés partout !  Alors on a cherché autour du marché et on a trouvé une vendeuse qui a fabriquait ses sarongs elle-même, et ils étaient beaucoup plus beaux et pas moins chers. 

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Le marché.  La limousine n’était pas à vendre !

Après avoir acheté un beignet avec de la confiture dedans (pas le plat le plus traditionnel, mais, on ne pouvait pas résister), on est de nouveau retourné à la plage pour passer la journée à la lumière du soleil.  On a continué avec la plongée libre et nous nous sommes bien amusées.

À 6 heures, nous avons attendu le bus d’Edgewater pour nous ramener à « Island Night » !  Nous y sommes arrivées assez tôt, alors nous nous sommes amusées en prenant fes photos de la plage, du paysage, et du coucher du soleil.  Sur la plage, nous avons trouvé le corail fossilisé qui était très très beau.  Puis, nous nous sommes assisses et avons regardé un couple qui prenait leurs photos de mariage sur la plage (et je crois que secrètement nous avons tous rêvé à l’idée de nos mariages, en espérant qu’ils allaient être aussi beau que celui-là). 

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À «Edgewater», près de la plage.  Les parapluies chapeaux sont en plastique !

Le coucher du soleil, à remarquer à quel point l’eau était calme. 

Deux morceaux de corail fossilisé.  Les formes des étoiles rappellent les étoiles de mer

Le couple qui était en train de prendre leurs photos de mariage sur la plage.  Les orages de la vie de famille ne sont pas encore présents là !

Nous avons pris nos places à une table, et à notre surprise, un couple familier d’anciens colocs en résidence pendant notre première année d’université : on leur avait distribué des places à une table opposée, à côté de nous !  Alors nous avons formé une grande table où nous avons commencé à parler de notre temps passé sur l’île. 

Avant le dîner, moi, Sophie, Anna, Michael et Kate.  Les assiettes sont vides mais pas pendant longtemps

Bientôt, le dîner a été servi et on a eu l’occasion de manger beaucoup de repas traditionnels.  Mon plat préféré était à base de bananes bouillies dans de l’eau, puis cuites au four avec du lait de coco.  La texture culinaire était assez bizarre, un peu comme le caoutchouc mais le goût était délicieux.   Ils ont servi aussi une grande quantité de plats avec du poisson, et du taro. 

Il y avait un assez grand nombre de tables dans la salle et quand le gérant du lieu nous a demandé, on a été choqué que la plupart des personnes soient venues de la Nouvelle-Zélande, avec seulement quelques Australiens et un homme de Brésil. Il nous a expliqué un peu d’histoire de la Rarotonga, du peuple, et de la culture locale. D’après moi, c’était très intéressant et intéressant aussi de voir les liens entre les Rarotongiens et les Maoris. http://www.maori.org.nz/  Il nous a expliqué comment les Rarotongiens avaient fait la pêche avant la colonisation, et leur façon de vivre.   Puis, le spectacle a commencé avec des danses et des chansons pour communiquer les légendes, la culture et les événements de l’île.  Les danseurs étaient habillés de jupes végétales de paille ; de même, les filles portaient des soutiens-gorge fabriqués avec des noix de coco.  Tout le monde, tous étaient ornés avec des fleurs même les garçons pour  . . . . Et oui ! Les Rarotongiens savent bien danser !  Les filles faisaient des mouvements gracieux du corps, en ondulaient leurs hanches ; je ne saurais pas comment expliquer la beauté de leur ballet magique !

Les danseurs en tain de faire le spectacle.  Ils bougeaient tellement vite qu’on ne pouvait pas prendre une bonne photo !Les enfants participaient aussi

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25 juin 2010

Notre première jour sur l’île

Vendredi 25 juin ( Encore parce qu'il faut croiser le ligne de changement de date!)

La mélodie archiconnue « Cocorico » nous a réveillées moi et Sophie, à 7 heures du matin en nous annonçant que le nouveau jour est arrivé !  Nous avons jeté un coup d’œil sur la fenêtre et en voyant le beau jour qui nous attendait, nous nous sommes vite habillées dans nos bikinis et sommes parties sur la plage, en laissant les autres qui avaient besoin de leur sommeil de beauté.

La première fois que j’ai vue la plage, elle m’a choquée.  C’était exactement comme dans les photos, mais de la voir avec mes propres yeux, en sentant le soleil qui brille fort sur nos dos, et entendant les vagues qui crashait sur le sable blanc en le transformant dans une masse de couleur différente, on l’apprécie beaucoup plus.  Nous avons marché au long de la plage avec tout le temps dans le monde pour apprécier la vue.  La sensation du sable sous la plante de nos pieds dans le milieu d’hiver était magnifique. Les palmiers se formaient une clôture pour que nous soyons prises au piège dans ce monde parfait.  Ils partageaient leurs fruits avec tous les visiteurs da le plage mais seulement ceux plus spéciaux qui avaient la capacité pouvaient découvrir ce qu’ils cachaient au milieu.

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Moi et Sophie, explorant la plage Muri

Nous étions déjà prêtes pour nous refroidir après une courte promenade, alors nous avons fait notre toute première expérience dans les vagues si bleues.  Nous nous sommes amusées pendant presque une heure en faisant comme des ballerines (alors que ce n’était que 8h 30 du matin, alors qu’il n’y avait presque personne pour nous juger nos aptitudes de danse), et nous sommes rentrées à la maison pour réveiller les autres qui dormaient toujours comme des bûches !

Après avoir pris notre petit déjeuner, nous sommes allées investiguer les options pour le transport autour de l’île (même si le diamètre n’est que 32 kilomètres) !  Il y a plus ou moins deux rues dans l’île ; une qui fait le tour de l’île près de la plage et une autre qui fait le même tour, mais quelques centaines de mètres de la première rue, plus proche au centre de l’île (cela nous a convenu très bien, on ne pouvait jamais se perdre) !  Quelques mètres plus loin dans la rue, il y avait deux magasins qui louaient des voitures et des scooters.   Après une courte discussion, on a décidé que les scooters étaient assez dangereux et peut-être pas très efficaces si le ciel allait décider de pleuvoir (ce qu’il décide de faire assez souvent à Rarotonga) alors on a vu une petite voiture argent et on l’a prise.  La jeune Rarotongienne avec une fleur dans ses cheveux nous a demandé qui allait être la conductrice de la voiture. Après trois « pas moi », un regard et un sourire de mes amies lancé dans ma direction, et ma signature, j’ai reçu mon permis de conduire à Rarotonga ! Tout est beaucoup plus simple ici !

Nous sommes parties vers le centre ville et sommes arrivées en moins de dix minutes.  Il n’y avait pas grand-chose, nous ne pouvions même pas penser à une ville en Nouvelle-Zélande avec laquelle on aurait pu le comparer.  Il y avait quelques restaurants, quelques magasins, un commissariat et un supermarché.  En voulant voir les différences entre les prix de la Nouvelle-Zélande et ceux de Rarotonga, nous sommes entrées au supermarché qui était vraiment une grande épicerie, et nous étions un peu confus en ce qui concerne les prix.  Les crèmes glacées n’étaient pas très chères, même un peu moins chères que chez nous, mais pour acheter une bouteille de limonade, cela coûtait 5 dollars !  Et un litre de lait frais coûtait 7 dollars !  C’était incroyable !  Nous n’avons pris que quelques nécessaires et une bouteille de limonade (nécessaire aussi pour boire notre grande quantité d’alcool hors taxe) et nous sommes retournées à la plage. 

Après quelques bonnes heures qui sont passées en nous bronzant sur la plage, nous avons retrouvé un peu d’énergie pour utiliser les masques de plongée libre que nous avons trouvées à la maison.   J’étais la seule de mes amies qui ne l’avait jamais faite auparavant, mais après avoir essayé un peu dans l’eau peu profonde je m’y suis mis à l’aise, et je suis allée pour rejoindre les autres.  On ne pouvait pas voir grand-chose, mais après quelques mètres plus loin de la plage, un nouveau monde est apparu.  D’abord, on pourrait voir les étoiles de mer qui se détendaient près des roches.  Ensuite les poissons de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel sont apparus. Il y avait les très petits qui se cachaient près du corail et aussi, quand on est allé plus loin, ceux un peu plus grands.  J’ai même vu un assez grand bleu poisson foncé mais il m’a fait si peu peur que je suis vite allée plus loin, très loin de lui !  Il y avait beaucoup de poissons comme des épées qui variaient en dimensions des tous petits à ceux de presque un mètre et demi ! Mais mes préférés devraient être les tous petits poissons avec les couleurs comme des zèbres qui étaient tellement mignons !  Et nous nous sommes amusées jusqu’au moment où nous avons commencé à nous préparer pour la soirée.

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Sophie, Sarah et moi en train de nous amuser à «Whatever Bar». 

À la différence de la Nouvelle-Zélande où le samedi soir tout le monde sort, à Rarotonga c’est le vendredi, parce que tout le monde doit se lever tôt le dimanche matin pour aller à l’église !  Vendredi, les bars sont ouverts jusqu’à deux heures du matin au lieu de 12 heures comme tous les autres jours, pour ceux qui ont envie de faire la fête. Après quelques conseils, nous sommes parties au centre ville pour trouver « Trader Jacks ».  Il y avait un group qui chantait au coin et nous avons acheté des boissons et trouvé une table près de la mer où on pourrait entendre les vagues dans l’ombre.  Tout le monde était en train de s’amuser bien.  Il y avait plein de personnes ; les Rarotongiens et aussi les touristes, mais ce qui était vraiment différent de chez nous c’était qu’il n’y avait pas de personnes qui avaient bu de trop.  Tout le monde parlait avec leurs amis, sans ayant besoin d’être complètement bourré.  Nous sommes allées acheter plus de boissons quand un homme a commencé à nous parler.  C’était un Américain et nous a expliqué que lui et son ami, étaient en train de faire un tour en bateau autour de monde.  En nous souvenant du très-très grand bateau qui devait coûter des millions de dollars, que nous avons vu pendant le trajet au centre ville, nous les avons bien sûr invités à nous joindre à notre table.  Mais ce n’était pas notre jour de chance !  Après une trentaine de minutes, on a appris beaucoup sur les États-Unis mais aussi que leur bateau était celui le plus petit, à côté du grand bateau dans le port! 

Ensuite, le bruit de la musique et les lumières nous ont guidés au bar « Whatever » et nous sommes entrées pour trouver une expérience très différente que d’habitude.  Je crois que le meilleur mot pour décrire la structure du bar c’est . . . un grand balcon ! Je me suis amusée pendant toute la soirée en regardant les étoiles, en dansant.  J’ai trouvé l’expérience tout à fait bizarre !  Cependant il faisait si chaud que l’idée de danser avec beaucoup d’autres dehors était effrayante ! Et comme les Rarotongiens sont des danseurs magnifiques ! Ils ont quelque chose qui provoque tout le monde d’arrêter et les regarder. On pourrait deviner les touristes même si la couleur de leur peau n’était pas différente, mais à cause de leur manque de talent dans le domaine de la danse !

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Les danseurs à «Whatever Bar».  Notre group ne se voit pas malheureusement

À deux heures, la musique s’est arrêtée et tout le monde est vite allé pour attraper le dernier bus. 

25 juin 2010

On est arrivé!!

Le grand jour est arrivé !  Quand j’ai fait ma valise je ne savais pas quoi j’aurais dû prendre avec moi, alors j’ai mis tous mes vêtements d’été dedans et espéré pour le meilleur !  Malheureusement, le billet d’avion m’a indiqué que je ne pouvais prendre que 20 kilos, alors après quelques décisions difficiles j’ai été prête à partir.  Moi et Anna sommes arrivées à l’aéroport de Christchurch pendant l’après-midi, un peu en avance, (nous étions trop organisées) et avons regardé les avions qui sont arrivés, parlant avec l’enthousiasme de nos vacances planifiées depuis longtemps.  Après un vol court à Auckland, nous avons rejoint les autres, et bientôt on était dans l’avion pour Rarotonga !

Les hôtesses de l’air ont créé une ambiance vraiment relaxée, tout de suite, avec les blagues et les chansons, même des conseils d’amour nous ont été donnés !  Nous sommes arrivées à Rarotonga à minuit 30, mais, même pendant la nuit, la chaleur a réchauffé nos cœurs, beaucoup mieux que les dix degrés qu’on a laissés en Nouvelle-Zélande. 

L’ambiance a été ouverte par un homme qui chantait au coin avec son ukulélé, et les filles rarotongiennes nous ont bien accueilli avec de jolies fleurs pour que nous puissions nous sentir plus à l’aise comme les gens du coin !  Notre chauffeur nous a trouvés et nous sommes partis pour l’hôtel avec un couple néo-zélandais qui était venu pour leur troisième anniversaire de mariage.   Tout de suite, nous avons remarqué que tout le monde est différent ici ; on est la meilleure, plus gentille version de soi-même que d’habitude !  Le couple nous a parlé de leurs vacances à Rarotonga auparavant, comme si nous étions de vieux amis, mais on a vite appris que tout le monde est si sympa ici que c’est l’espace culturel où tout le monde est ami. 

Après un tour en voiture qui en Nouvelle-Zélande nous aurait tués (je n’ai jamais vu de pareils doublages dans ma vie !) et beaucoup de conseils de notre chauffeur, on est arrivé à la maison vers 2 heures du matin, et nous étions très heureux pour trouver nos lits, pour rêver des jours à venir.

24 juin 2010

Dernier jour avant le voyage!

Le notre dernier jour avant le voyage et il n’y avait qu’une tâche à faire ; trouver des bikinis.  Puisque en juin on y est en plein hiver, on n’aimait pas nos chances pour en trouver un, mais on allait essayer quand même !  Après un grand petit-déjeuner de pain perdu (pas très bien pour la ligne avant de chercher les bikinis !) on a commencé la lutte.  Après avoir visité une poignée de magasins, on a trouvé un magasin de surf qui avait tout dont on avait besoin, même avec une réduction de 20% ! C’était notre jour de chance !

23 juin 2010

Je suis finalement en vacances!

Le premier semestre de université s’est finalement terminé ; je suis en vacances !  J’ai fini un long examen de français qui me semblait durer beaucoup plus que les trois heures que la pendule avait marquées et je me suis jetée dans la voiture avec enthousiasme pour ma première destination ; Leeston. 

Chez moi, à Dunedin, j’habite avec 3 autres filles, il y a Sophie qui vient de Nelson, Anna qui vient de Leeston, Sarah qui vient de Christchurch et moi, Nikki qui vient d’Invercargill.  Nous sommes toutes de très bonnes, grandes amies.  On a toujours parlé d’aller quelque part dans les îles du Pacifiques, ensemble, mais, un jour, moi et Sophie avons finalement décidé de nous organiser pour un voyage.  Après avoir passé des heures sur l’Internet cherchant les vols avec Air New Zealand et Pacific Blue, nous avons décidé qu’il n’était pas nécessaire de voyager avec toutes les options qu’Air New Zealand donne à leurs clients, et, après tout, nous sommes des étudiants, il ne faut pas voyager luxueusement !  Alors nous avons pris les billets les moins chers de Pacific Blue, et comme l’hôtesse de l’air nous a dit, « prenez le magazine qu’on vous offre dans la poche du siège devant vous, c’est la seule chose que vous aurez gratos de Pacific Blue. »  Et les billets qui nous ont convenu le plus, c’était ceux pour aller à . . . Rarotonga. http://en.wikipedia.org/wiki/Rarotonga

Après beaucoup de conseil de la part de nos amis qui viennent de retourner des vacances là-bas, nous étions déterminées de loger sur la plage de Muri qui serait la meilleure plage et qui est bonne aussi pour la plongée libre.  On a cherché sur l’Internet et on a trouvé une maison des hôtes qui n’était pas très loin de la plage et qui ne coûtait que 30 dollars de nuit !  Après n’avoir rien trouvé d’autre qui était intéressant, on l’a prise.  Nous étions très organisées pour le voyage, il ne faillait qu’attendre pour le semestre finisse !

Mais sûrement, le 23 juin est venu et dans l’après-midi je suis partie de Dunedin pour rejoindre ma copine chez elle. Après quatre heures au volant, un paquet de bonbons, et beaucoup de chansons à la radio, chantées avec une voix que même une mère ne pouvait pas aimer, je suis arrivée à ma destination pour la journée. 

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"Kia Orana" de Rarotonga
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