C’était notre dernier jour avec la toute petite voiture, alors le plan était de voir beaucoup d’attractions autour de l’île, avant qu’il ne soit nécessaire de la remplacer avec le bus ! Notre première destination ; bien sur une plage pour faire un peu de plongée libre !
Nous et notre petite voiture. Moi j’ai été le chauffeur prédestiné de cette bagnole
Beaucoup de monde nous a suggéré qu’il fallait aller à la plage à côte d’un petit magasin «Fruits of Rarotonga» parce que c’est le meilleur endroit pour faire de la plongée libre. Nous sommes arrivées assez tôt, mais ce jour-là le vent était assez fort, cependant poussées par un désir ardent de l’essayer, nous sommes toutes entrées dans l’eau. Le nombre de poissons là-bas était impressionnant ! On nageait tout le temps avec les poissons, ils étaient partout ! Il y avait les tous petits poissons qui avaient le courage de venir assez près, qui essayaient même de me manger ! Quelquefois on trouvait des bancs d’à peu près cents poissons, d’une espèce de poisson blanc avec une rayure rouge, et on pourrait nager au centre, et filles et poissons continuaient à nager ainsi sans aucun autre intérêt… Il y avait beaucoup plus d’espèces différentes à cet endroit de l’île, ce fut une expérience incroyable ! Cependant, le vent a continué, a augmenté, et quelques vagues m’ont poussée vers un grand roc de corail, et comme je ne suis pas une nageuse très forte, avec quelques blessures sur mes jambes, j’ai dû partir.
Avant de faire de plongée libre près de «Fruits of Rarotonga». On peut voir dans la distance la fin de lagune où les vagues crashaient contre le corail
On a pris les douches, et puis nous avons continué de nouveau avec notre découverte de l’île. Nous avons changé de direction quand on a vu une rue qui allait nous prendre vers le centre de l’île et on a eu l’occasion de voir le côté de l’île où les touristes ne vont pas d’habitude. La plupart des gens du coin n’habitent pas sur la rue principale près de la plage, mais plutôt dans les rues plus lointaines. C’était très intéressant de voir leurs maisons et les jardins, et partout où il y avait des enfants qui jouaient près de la rue, ils criaient d’une vois joyeuse «Kia Orana», ce qui veut dire «Je te souhaite vie éternelle» dans le langage maori des îles Cook. Il y avait des maisons d’une taille moyenne, mais aussi les très petites, construites avec des morceaux de tôle ondulée, ce qui était un peu triste de voir. Mais quelque chose qui m’a vraiment choquée, qui était tout à fait différent de ce que j’ai déjà vu, c’était le fait que la plupart des maisons avaient des pierres tombales dans le jardin. Parfois, c’était seulement une ou deux, mais aussi cinq, six ou même beaucoup plus, toujours décorées avec plein de fleurs, ce qui montre l’importance des fleurs dans leur culture.
Des maisons des Rarotongiens et la végétation prédominante ; les palmiers. Le coût pour apporter les matériaux de la Nouvelle-Zélande est assez cher alors beaucoup de maisons sont construites un peu différent. Et une rue de campagne de l’intérieure dans l’île.
Nous avons vu les fermes avec le taro, les mangues et les bananes, et on a comptait deux chevaux et cinq vaches vus pendant notre excursion.
Un «champ» de taro http://fr.wikipedia.org/wiki/Colocasia_esculenta
En continuant autour de l’île, on est arrivé à l’hôtel Sheraton, mais cet endroit a une histoire que j’ai eu du mal à croire au débout. Quand on est arrivé ma première impression fut que c’était un hôtel de fantôme, la sensation bizarre d’être revenu sur la terre après l’extinction extinction de la race humaine. Tout était plus ou moins terminé, quand on est allé dans les chambres, il y avait même des traces de rideaux qui avaient résisté l’attaque des éléments. On a trouvé la piscine ancienne et j’ai dû la montrer à mon amie parce qu’elle pensait que c’était un étang ! On a regardé autour tous les bâtiments et on a été tellement fasciné qu’on a revu l’histoire sur l‘Internet après à la maison. On a appris que cet hôtel de quatre étoiles avec un terrain de golf allait être le plus grand hôtel dans les îles Cook et aussi le premier d’avoir une marque luxueuse. Une entreprise italienne a commencé la construction en 1990 avec le financement d’une banque qui faisait partie du gouvernement italien, et le gouvernement des îles Cook a garanti l’emprunt. Mais après quelques années, la part du lion de 60 millions dollars a disparu dans un trou, créé par la mafia. Le projet a été fini en proportion de 80% quand on a arrêté l’argent et la dette entière du gouvernement est devenue 122 millions dollars ; la moitié de la dette du gouvernement ! Beaucoup de personnes ont essayé de continuer le projet, mais personne n’a réussi jusqu’au présent.
Un peu envahi par la végétation !
Anna qui vient de voir l’étang !
À l’intérieure d’une chambre. On peut même voir les prises de courant.
Ensuite, nous sommes parties de cet hôtel bizarre pour nous rendre au plus grand avion qui visite cette petite île, chaque dimanche à trois heures et demi de l’après-midi. L’aéroport à Rarotonga est assez spécial. Il y a une rue juste avant le début de la piste d’atterrissage, alors on peut assister au spectacle aérien de l’autre côté de la rue, chaque fois que les avions passent par là. On attendait pendant une vingtaine de minutes, quand, au bout de la piste on pourrait voir le clignotement des lumières. On regardait l’avion qui approchait et puis, pendant 3 secondes, l’avion était plus ou moins 10 mètres au-dessus de nos têtes. Nos cheveux étaient hérissés à cause du vent, et on ne pouvait entendre rien d’autre que le bruit du moteur et les pensées dans nos têtes, c’était tellement bizarre et chouette en même temps !
L’avion qui s’approche ; un grand oiseau en métal ! Au-dessus de nos têtes ! On peut voir à quel point il est grand !
En bonne humeur de notre jour plein d’aventure, nous sommes retournées chez nous pour jouer un peu de «Buy», un jeu de cartes, et boire un bon cocktail.
Sophie et un arbre bizarre qu’on a trouvé. Un collier végétal qui n’est pas prêt-à-porter ! Par contre la fleur rouge à l’oreille lui va très bien.